Le groupe PS (enfin) au chevet des buralistes

Cela fait des mois que les buralistes alertent les élus sur les conséquences du plan de lutte anti-tabac pour leur activité. Rien n’y a fait : toutes les mesures présentées par la ministre de la Santé sur le sujet ont été adoptées par les députés le 3 avril.
Cependant – mieux vaut tard que jamais ? – le groupe socialiste de l’Assemblée a décidé de créer un groupe de travail sur l’avenir de la profession, dirigé par Frédéric Barbier (Doubs). Ce dernier a d’ores et déjà proposé, pour compenser la baisse probable des ventes liée au PNRT – et à la hausse, probable elle aussi, de la contrebande et des achats transfrontaliers – d’augmenter la part du prix du paquet de cigarettes qui revient aux buralistes (de 8,54 % aujourd’hui à 11 % dans trois ans), la part revenant aux fabricants devant baisser, elle, de 11,41 % à 8,95 % et la part de l’Etat restant identique.
Les cigarettiers sont également dans le collimateur du député, qui les soupçonne d’alimenter le commerce parallèle et se réjouit de la promesse du Gouvernement d’accélérer la mise en place de la traçabilité des paquets.
Enfin, Frédéric Barbier souhaite autoriser les caméras vidéo à l’extérieur des bureaux de tabac, pour limiter le nombre de vols.
Ces premières pistes devraient être complétées par d’autres mesures dans le cadre du rapport que le député remettra à son groupe et pourraient être intégrées dans la législation dès le projet de loi de finances pour 2016.

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